PANORAMA "Ce que subisse les petits enfants"
ENREGISTREMENT DE LEMISSION : B.B.C. 1 DATE : 14:07:02
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BETSAN POWYS : il y a Deux ans les anciens de cette glise ont entendu une histoire choquante. Cette jeune femme leur a dit que son pre abusait delle sexuellement. Les anciens lont trait de menteuse.
ALISONS COUSIN: Quest-ce que je suis cens faire s'il fait quelque chose de mal ? Et ils mont rpondut "Viens nous voir et nous traiterons laffaire." Et je leur ai dit "Bien je viens de vous en parl et vous m'avez traite de menteuse".
POWYS : les anciens lont renvoy la maison de son pre. Ils ne lui ont jamais dit que trois annes plus tt, il leur avait dj avou qu'il avait abuser de sa soeur.
Tulsa, Oklahoma, une runion de lglise. Plus de 6000 Tmoins de Jhovah sont dans la ville pour une assemble de district. Panorama est l aussi. Nous cherchons des rponses venant des leaders de lorganisation qui est sous les feux des projecteurs. Elle fait face une montagne de critiques comme quoi elle protgerai des agresseurs, faisant taire dls victimes et mettant des enfants en danger.
BILL BOWEN : c'est un problme mondial qui a de dimensions pidmiques dans l'organisation et personne n'en sait rien moins que votre enfant ne soit agress.
POWYS : Stevenson est sur la cte de Ayrshire en Ecosse. C'est une villgiature calme, une ville tranquille et le lieu o prospre une communaut de Tmoins de Jhovah. Le porte porte, les tudes de la Bible et les runions sont au coeur de la vie de famille de cette jeune femme. Mais maintenant elle a quitt l'glise qui dclare-t-elle l'a trahie. Elle ne veut pas tre reconnue. Elle a reue une ducation religieuse stricte, ses parents tienne au principe biblique que le pre est le chef de la famille.
FILLE : Nous faisions la prire ensemble, nous avons pri avant les repas et nous priions auparavant avant daller se coucher et demandions а Dieu son aide et son pardon pour tout ce que nous avions fait de mal le jour. C'tait trs strict. J'ai eu peur de mon papa pendant des annes. J'ai vraiment t effray par lui.
POWYS : Elle et sa soeur ont pass des heures jouer toutes seules. Leur pre leur a appris qu'а l'extrieur les influences taient mauvais. Il leur a interdit des amitis а l'extrieur de l'glise. Mais l'ge de 11 ans, ses jeux cachaient une vrit douloureuse - son pre avait commenc а abuser d'elle.
FILLE : j'tais dans mon lit une nuit et mon papa est venu et a commenc а me toucher et me sentir. J'ai juste eu l'espoir qu'il partirait.
FILLE : Tmoignage au Bureau de Police de Selkirk. Au cours des annes allant de ma 11me anne jusqu ce que jai 15 ans, mon pre m'a fait des choses qu'il n'aurait pas du faire comme carresser mes seins, me toucher et essayer davoir des relations sexuelles avec moi. Je me souviens quand nous tions Perth sous une tente. Il a commenc а me toucher et il m'a oblig le toucher et il m'a mis son pnis dans ma bouche et des choses comme cel.
POWYS : avez-vous t effraye ?
FILLE : Terrifie! Il y avait une chose que mon pre m'a dit, cest que si j'ai jamais je disais cela quelqu'un, il me battrait.
POWYS : Pendant des annes elle s'est tenue tranquille, mais un dimanche, aprиs une runion la Salle du Royaume, elle a demand de voir les anciens de lglise. Elle a eu besoin de leur aide.
FILLE : Et je leur ai juste dit tout qui est arriv.
POWYS : vous ont-ils dit que c'tait srieux, que vous deviez aller la police, qu'ils iraient а la police pour vous ?
FILLE : Non, ils ne m'ont dit rien de tout cel. Ils n'ont pas fait mention de la police.
POWYS : Ils ont dit qu'ils allaient rgler laffaire.
FILLE : Oui. Aprs cela ils ont appel mon pre et ils ont bavards avec lui un un trs, trs long moment. Alors finalement ils sont sortis et nous sommes rentrs а la maison et c'tait termin.
POWYS : Dans cette conversation, Ian Cousins a avou qu'il abusait de sa fille. Il a dclar qu'il tait dsol, donc les anciens lont renvoy la maison avec elle. L'abus a continu. Ian cousin t rprimand ou avertis publiquement par les anciens, mais la politique de l'glise veut que personne ne sache pourquoi, pas mme sa fille la plus jeune.
ALISON COUSIN : Il a t annonc du haut de lestrade que Ian Cousins avait t rprimand et aprs que je soit all voir un des anciens et que je lui ait demand pourquoi, il ma t rpondu "Cest parce quil a fait quelque chose de mal" mais il ne ma pas dit quoi.
POWYS : Mme quand sa soeur a dmnag, parce quelle en avait assez dtre abuse, Alison n'a toujours pas su pourquoi. Sa sur lui a manqu et elle est devenue solitaire. Avec une fille partie, Ian Cousins sest rabattue sur l'autre. Il a dabord commenc par un baiser de bonne nuit innocent.
ALISON : je lui ai donn un baiser, et ensuite j'ai essay de me lever pour m'loigner et il m'a attrap et il a forc sa langue dans ma bouche, malgr mes dents serres et il a essay de maccuser en disant "as-tu vraiment pens que tu devais le faire ?"
POWYS : Il vous a accus ?
ALISON : Oui.
POWYS : Peu de temps aprs, l'abus est devenu plus mauvais. Un jour son pre a t accus d'avoir assailli un des amis d'Alison. Elle devait faire quelque chose mais ne savais pas o se tourner, en dehors de la Salle du Royaume. Elle a demand voir un ancien de lglise.
ALISON : je lui ai dit tout ce qui tait arriv et ce que mon pre m'avait fait et il a dclar ne pas me croire du tout et il a dit que j'tais une menteuse et que mon pre ne ferait jamais une telle chose et que mon papa tait un homme si agrable.
POWYS : Comme sa soeur, elle a t renvoy а la maison. Son pre - ' l'homme agrable ' - tait libre de continuer а abuser d'elle. Donc elle a donn un ultimatum aux anciens : ou ils faisaient quelque chose ou elle irait а la police. Ils n'ont rien fait rien.
Dclaration de la police
ALISON : j'ai parl а la police de mon pre parce que je me suis senti concern qu'il ait des rapports avec d'autres jeunes filles de l' glise.
Sergent de la police de Strathclyde Wallace BURGESS
Certaines de ces personnes ont fournies des dclarations trs, trs positives pour soutenir Alison et sa soeur. Les autres personnes ont estimes qu'elles ne voulaient pas tre impliques et ont donn une dclaration ngative et certaines personnes ont refus de nous parler.
POWYS : Pourquoi ?
BURGESS : je nen ai aucune ide. Elles ont juste refuser de parler а la police.
POWYS : Etaient-elles Tmoins de Jhovah ?
BURGESS: je crois qu'elles ltaient.
POWYS : Mais elles n'ont pas voulues apporter de laide.
BURGESS : Elles ne nous ont pas fournies de dclaration, non.
POWYS : Seulement pendant l'enqute de police l'histoire entire devient claire pour Alison Cousins. Cest juste ce moment quelle dcouvre que sa soeur avait t abuse aussi. Cest juste ce moment quelle dcouvre que son pre la avou aux anciens 3 annes plus tt, et que personne ne l'avait avertie, elle, sa victime suivante.
ALISON : Personne ne m'a rien dit. Tout tait essentiellement tenu dans des enveloppes et personne n'a rien dit sur ce qui tait arriv.
POWYS : Ce qu'ils ont fait a t de tenir un enregistrement du nom de son pre et de sa confession dans une base de donnes de l'glise, un registre interne des pdophiles souponnes ou coupables. Nous avons demand а Alison Cousins d'obtenir une copie de ses enregistrements en utilisant la Loi informatique et liberts. Noir sur blanc, on avait la preuve, que les Tmoins de Jhovah avaient su pendant 3 ans que son pre avait avou sa pdophilie. Au lieu de le contrler, les anciens ont par deux fois ferms les yeux sur labus de ses filles. Quand il a avou aux anciens de l'glise, Cousins a juste reu une douce rprimande. Quand il a avou la justice, il a obtenu 5 annes de prison.
BURGESS : je crois que nous avons t les derniers le savoir. Il lavait dit а plusieurs personnes avant l'intervention de la police et ces personnes ne l'ont pas rvls ni la police ni aux services sociaux. Nous avions un devoir de protger mais si on ne nous le dit pas nous sommes incapables de protger.
POWYS : New York, capitale de grandes entreprises et capitale pour une des organisations religieuses les plus grandes et les plus riches du monde. D'ici les Tmoins de Jhovah contrlent plus de six millions de membres. D'ici, le quartier gnral mondial de Brooklyn, dicte chaque politique, chaque directive. Les visiteurs sont bienvenus et le message est clair. Dans cette organisation vous adhrez la parole de Dieu. Chaque mois 50,000 Bibles sortent des imprimeries prtes а tre vendues dans le monde entier. Mais c'est aussi ici, quils tiennent les enregistrements des pdophiles souponns et reconnus coupables dans leurs rangs. Bill Bowen, un de leurs membres, a dmissionn de son poste dancien. Il dclare que les responsables sont protgs par l'glise, pas les enfants.
BILL BOWEN
Ancien de 1984 2000
Ils ne veulent pas que les gens sachent qu'ils ont ce problme et en le cachant ils ne blessent que juste une personne. En lbruitant, alors ils endommagent l'image de l'glise.
POWYS : les Anciens doivent avertir le bureau lgal de l'glise en cas dabus. Seulement si la loi le demande, les anciens doivent entrer en contact avec la police. Si la loi ne le rclame pas, on leur dir qu'ils ont un devoir moral de les appeler, mais souvent ils semblent s'arrter l. Cela semble ne pas aller plus loin quun nouveau enregistrement dans la propre base de donnes secrte de l'glise.
BOWEN : Chaque dtail est not de ce qui est arriv, o cela est arriv, quand, comment.
POWYS : Donc vous dites que l'organisation a son propre registre de contrevenants sexuel si vous voulez.
BOWEN : Cest cel exactement.
POWYS : qu'il le tienne jour et ne le montre personne d'autres.
BOWEN : Exactementt. Ces hommes restent anonymes pour l'extrieur de l'organisation et pour chacun vivant а l'intrieur de l'organisation а moins que vous soyez personnellement impliqu dans laffaire.
POWYS : Donc est-ce que c'est cette politique qui a t mise en place Stevenson quand on a laiss Ian Cousins dabuser de ses filles ? Les anciens ayant traits laffaire ont refuss de nous parler, donc nous avons demand l'homme que lon nous a attribu pour tirer les choses aux claires.
Bonjour M. Briggs. Nous sommes de Panorama de la B.B.C.
JONATHAN BRIGGS : Je le sais.
POWYS : Nous voulons juste vous poser quelques questions sur le cas de Ian Cousins.
JONATHAN BRIGGS
Surveillant Prsident
Il est raisonnable de vraiment considr en ralit ce que les frres et des soeurs dans la congrgation ont d subir comme pression. Donc jen resterai l. C'est tout que je dois dire sur la question.
POWYS : On ne parle pas de la base de donnes, M. Briggs, pourquoi les Tmoins de Jйhovah doivent-ils tenir une base de donnes des hommes qui ont avou tre pdophiles, mais pas le dire la police ? Pensez-vous que c'est un comportement raisonnable M. Briggs ?
BRIGGS : (refuse de rpondre, se retourne et rentre dans la Salle du Royaume)
le 11 juillet 2002
POWYS : le dernier nom supplmentaire аjouter la liste doit tre celui de James Barrett. Il y a trois jours, saisissant sa Bible, cet ancien de Rugby a t reconnu coupable davoir agresser deux garons et a t condamn а deux annes de prison. L'glise en a t inform il y a cinq ans, mais Barrett a ni et on lui a permis de rester ancien. Ainsi combien de noms sont inscrits dans la base de donnes secrte ? Nous avons demand au quartier gnral de New York. Ils ont refus de nous rpondre. " Se concentrer sur des nombres n'est pas significatif "ont-ils rpondu. Aprиs une longue exprience dans l'glise Bill Bowen donne une histoire diffrente.
Combien de noms souponnez-vous tre dans cette liste ?
BOWEN : Vingt-trois mille sept cent vingt.
POWYS : Comment le savez-vous ?
BOWEN : jai t contact par des sources internes de l'glise. On m'a donn un chiffre de plus de 20,000. Deux sources diffrentes me sont parvenues et on ma donn le nombre plus spcifique de 23,720. Ils m'ont dit qu'ils avaient eu accs а la base de donnes interne et que le chiffre tait bas sur des violeurs d'enfants aux ETATS-UNIS, au Canada et en Europe et c'est le chiffre quils ont eu.
POWYS : Plus de 20,000 noms sur une base de donnes secrte. C'est pourquoi ces personnes veulent que l'glise les coute. Avec Bill Bowen, ils en appellent aux Tmoins de Jhovah afin quils fournissent leur propre enregistrements de mauvais traitements sur enfant. Sa campagne, les agneaux silencieux , a dйjа reu des tmoignages de plus de 5,000 victimes.
BOWEN : Cest ce qu'ils font, une fois qu'il dcouvrent un nouveau pdophile, ce qui drangent profondment leurs propres membres.
POWYS : Heather Berry et sa demi-soeur Holly Brewer est arriv ici du New Hampshire. L'homme qui a abus d'elles a t emprisonn pour un minimum de 56 annes. Il tait le pre de Heather. Maintenant Heather et Holly attaquent les Tmoins de Jhovah en procs.
HEATHER : je suis Heather du New Hampshire. Je ne veux pas raconter mon histoire mais j'ai entendu le mot 'victime' trop de fois aujourd'hui et tous ceux d'entre nous qui sommes ici debout aujourd'hui sommes fiers et nous disons que ce qui est arriv ne dois plus se reproduire et nous sommes des survivants et nous nous battons et nous ne sommes pas des Victimes.
POWYS : Ils sont les premiers de ces survivants mener leur combat devant les tribunaux. Ils prtendent que non seulement l'glise ne fait rien quand ils ont t abuss, mais quelle les a frapp d'ostracisme et a puni leur famille quand elles ont contactes la Police.
HEATHER : je suis trs heureuse dtre l et comme je l'ai dit, je le ferais de nouveau et de nouveau et de nouveau et tant que nous nobtiendrons pas un changement de politique.
HOLLY: je suis vraiment heureux que l'on ait parl de cette politique aujourd'hui, que c'est une ralit, ce n'est pas juste quelques anciens qui veulent cacher des choses. Cela vient de plus haut.
BRUYRE : c'est une politique(police) mondiale.
HOLLY : Oui.
POWYS : Nous avons demand une interview l'glise pour discuter des affirmations qu'ils mettent en danger des milliers dEnfants. Au lieu de cela, ils nous ont offert quelques bandes vido.
BETSAN POWYS
Ici nous avons ce quils nous ont envoys, une bote de bandes vidos en fait, la rponse des Tmoins de Jhovah, la comprhension progressive de la pdophilie, l'ducation par des publications et une 'politique' marque et on nous a dit que nous devons obtenir l-dedans quelques rponses.
Cette nuit nous avons visionns les bandes, cherchant ces rponses. Dans de longues lettres l'organisation nous avait dclare son souci du bien-tre des enfants comme tant primordial pour eux, qu'ils ont une politique puissante de protection des enfants. Nous avons voulu voir leur explication.
J.R. BROWN : Nous avons entendu lide que notre politique ne puisse ne pas tre adquate en rapport avec les agressions d'enfant, mais cela n'est pas du tout le cas.
POWYS : la politique ne pouvait pas tre plus simple. Les anciens doivent traiter toutes les allgations d'abus.
M.R. INFANTE : je pense qu'est une trs bonne politique, serait que les anciens se chargent essentiellement d'annoncer l'abus aux autorits.
POWYS : Mais les autorits avec lesquelles on leur dit d'entrer en contact ne sont pas la police, c'est leur propre bureau lgal.
J.R. BROWN : le point principa sur cette question est, que nous avons une politique trs agressive pour traiter les agressions sur enfant dans la congrgation et elle est principalement conus pour protger nos enfants.
POWYS : Ainsi comment cette politique est-elle agressive ? Il y a une anne Bill Bowen a tlphon au bureau lgal de New-York leur demandant comment il devait traiter une allgation d'abus dans sa congrgation. Le conseil qu'on lui a donn a peu de rapport avec la protection de la victime. On lui a dit de retourner voir l'homme accus.
BUREAU LGAL : Retourne juste le voir de nouveau, "Maintenant, as-tu voir quelque chose avec cela ?" S'il dit "Non" alors je laisserais tomb. Laisse-cela Jhovah. Il le rvlera.
BOWEN : Ouais.
BUREAU LGAL : Mais ne tembrouille pas dans la confiture.
POWYS : "laissez cel Jhovah" Cest, selon des milliers de victimes, la politique de protection des enfants de Tmoin de Jhovah. Personne n'en connat plus que Sara Poisson. Holly Brewer et la mre de Heather Berry savent ce que leur fidlit envers l'glise a cot chrement leurs filles. Paul Berry, son mari, la battait. Elle souponne plus mauvais encore, que Berry soit abuse sexuellement et elle est alle chez les anciens.
SARA POISSON
Je pourrais dire de lapparence de leurs visages que j'avais fait une mauvaise chose, que j'avais rpliqu mon mari ce sui est une mauvaise chose. Et donc leur solution consistait en ce que je sois une meilleure femme et que je devais prier plus. Ctait leur solution, c'tait le moyen par lesquel je pouvais l'arrter de nous battre. J'ai suppos qu'ils avaient raison. Cela devait tre vrai parce qu'ils savent tout tant les reprsentants de Dieu sur la terre.
POWYS : Elle ne pouvait pas les convaincre, mais elle a t convaincue que Paul Berry abusait sexuellement de leur fille, Heather.
HEATHER BERRY
Quand j'avais environ 3 ans j'ai commenc avoir un comportement quun enfant de 3 ans ne peut avoir. Je jetais des tabourets par les fentres du deuxime tage et j'tais .. bien je suis all L'hpital pour Enfant de Boston dans le dpartement psychiatrique quand j'avais 3 ans parce qu'on m'a retrouv me poignardant avec un tournevis dans le bras dans la cuisine.
(Rcitation)
"Il m'est venu dans la pnombre de la nuit,
Les mains allonges, ce n'tait pas l un combat.
L'homme masqu est lentement devenu familier avec ma forme,
En frottant doucement ses mains sur moi, chaque recoin, fissure et billement.
Mon enfant, vous tes si doux,
Parfait et droit, alors je savais que ce ntait rien que la dfaite ."
J'ai essay de ne plus penser l'abus autant que possible. Je veux dire il y avait un abus physique, il y avait l'injure et l'abus sexuel. Et quand rien de cela n'arrivait, ce qui tait idal, c'est sur quoi j'ai essay de me concentrer le plus.
POWYS : Et pendant tout ce temps vous alliez la Salle du Royaume chaque dimanche.
HEATHER : Oui.
POWYS : Vous alliez aux runions pendant la semaine.
BRUYRE : Nous sortions mme en porte porte.
POWYS : Maintes et maintes fois on a dit aux filles d'attendre l'extrieur tandis que leur mre a pri les anciens locaux de laider. Maintes et maintes fois ils lont renvoys la maison pour prier plus et tre une meilleure femme. Holly, a aussi, sa propre histoire raconter, cette histoire quelle avait tenu secrte mme sa mre, l'histoire quelle connait mainteant, mais que les anciens nont pas voulus entendre. Son instinct lui disait daller voir la police locale, mais aprs des annes dans l'glise elle ne pouvait pas le faire.
sergent JACK ZELLER
Dpartement de la Police du New Hampshire
Holly me disait en ralit qu'elle tait trs fche des choses qui se passaient la maison et plusieurs fois elle ma dit "Un jour, Sergent Zeller, je vais vous dire quelque chose de ce qui m'est arriv". Et je disais toujours Holly, "Quand tu es prte, je serai l. Tu sais o je suis ."
POWYS : Sa mre a vu les anciens plus d'une douzaine de fois, mais remarquablement Sarah Poisson na jamais t assez forte pour chercher de laide l'extrieur de l'glise.
Vous pouvez dire que des vies d'enfant taient en danger et en mme temps vous ne pouviez pas aller la police. Comment cela peut-il tre ?
POISSON : Parce que Dieu ne le voulait pas. Cela ne me serait jamais arriv et mme si cela mtait arriv, je ne l'aurait pas fait parce que cest un homme. Cest un homme baptis et un assistant ministriel et j'tais sa femme et eux sont ses gosses et c'est mme plus mauvais qu'tre une femme. ' Ces choses doivent rester entre ces quatres murs ' j'ai entendu cel, plusieurs fois. ' Tu dois prier plus. ' Je peux vous montrer ma Bible, elle est en Papier mince. Je l'ai toujours. Elle est tout use. J'ai fait beaucoup de prires.
POWYS : Mme aprs que vous leur aviez dit que son pre abusait sexuellement de Heather, rien na chang ?
POISSON : Non, non. Bien ouais, les choses ont chang, ils sont devenus beaucoup plus mauvais, envers moi.
POWYS : A la fin la dcision na plus t dans ses mains. Des contusions ont t remarqus sur ses enfants lcole. On la dit aux assistants sociaux. Ils lui ont donn le choix, quitter votre mari ou nous prenons vos enfants. Mais si elle le quittait, elle savait que l'glise la rejetterait.
POISSON : ce point j'ai d faire le choix entre Dieu et mes gosses. Et je savais .. bien en ce temps-l je savais que si je choisissais mes gosses, je n'aurais plus de prire, mais je ne men suis plus souci dsormais. Donc nous avons tout perdu en un jour.
POWYS : Sarah Poisson n'avait aucune vie l'extrieur de la Salle du Royaume. Quand la congrgation la rejeter, elle navait aucun autre choix que de s'loigner. Elle n'a pas seulement perdue tous ses amis qu'elle avait, soudainement elle tait sans foyer, sans le sou, trimant pour faire vivre ses enfants. Ses amis lont ouvertement vits. Mais sa famille maintenant hors de lglise, Heather pouvait finalement dire sa mre toute la vrit, son beau-pre avait abus delle aussi. Quand il a essay de gagner l'accs sa plus jeune soeur, Heather a finalement fait ce que les anciens n'avaient pas fait, elle est all au commissariat de police local.
ZELLER : c'tait clair moi que c'tait le croisement d'une vie, une route traverser. Il ny a jamais eu de doutes dans mon esprit, Heather pouvait le faire. C'tait un effort norme de son ct et cela a demand du courage du dbut jusqu la fin.
POWYS : Cette Holly Brewer qui est entre dans son bureau ce jour-l tait un tre chang, une jeune femme prte en dcoudre.
HOLLY BREWER
Mon premier souvenir date environ de lge de 3 ans, mon dernire souvenir date de lge de 10 ans et il sest graduellement intresser moi pour des relations sexuelles, au cours de ces annes.
2:47 08pm
vido de la Police du 7 1997
POWYS : c'tait un temps de tourment. La police a pris Heather la maison o l'abus avait commenc.
HEATHER : Il y avait une pice qu'il avait trouve dans un trs, trs vieille maison qui tait au-dessous de la grange et vous deviez ramper par un trou pour y arriver et quand vous tiez l, vous tiez isols de la maison entire et de tout.
3:22:47pm
1997
FEMME OFFICIER: s'agenouillait-il ct de vous, ou sur vous ?
HEATHER : Il voulait que lon soit assis comme cela et ensuite il se penchait ..
FEMME OFFICIER: Bien et voulait-il que vous le fassiez ?
HEATHER : je lai su aprs un moment.
POWYS : Elle a dclar la police exactement ce que Berry voulait, de l'assaut sexuel brutal qu'elle avait subi durant son enfance.
HEATHER : je n'avais aucune vision de moi grandissant quand javais 16 ans. J'ai pens qu'il allait finalement me tuer, vous Savez .. et ensuite je serais libre et c'est la faon dont je le voyais.
POWYS : Il est vraiment dur de revenir ici maintenant.
HEATHER : je sais.
Il disait des choses comme "Merci de ton obissance" et il me remercierait pour mon obissance me rappelait ce que le mot obissance veut dire.
POWYS : Paul Berry tait confiant que Heather n'iraient jamais le dire aux anciens. Sauf que les tmoins de Jhovah ont une rgleclaire sur le pch. Ils ont besoin de deux tmoins ou une confession avant qu'ils nagissent. Comme Heather a racont son histoire, il a sembl la police que cette rgle venant dune communaut religieuse stricte a permis l'abus de continuer.
sergent JACK ZELLER
Dpartement de la Police du New Hampshire
L'abus sexuel sur enfant ne doit pas tre tolr et je ne me soucie pas de connatre leur, c'tait un faux raisonnement. Ils ont eu tort et autant que je suis concern ils ont fait preuve d'une ngligence criminelle. C'est ma vision sur la chose.
FEMME OFFICIER: Avec juste la parole de l'enfant, avec un seul tmoin, avec juste la parole de la mre, sans les deux tmoins leur Bible leur dit ce qu'ils ont besoin ?
ZELLER : Eh Bien malheureusement la plupart des gosses n'ont pas plusieurs tmoins qui les observent quand ils se font violer. C'est ce qui est malheureux.
FEMME OFFICIER: Il a fallu presque 4 annes pour que le cas passe en justice. Paul Berry a fait face 17 accusations dassaut sexuel aggrav.
POISSON : je tenais la main de Heather et elle avait beaucoup de bagues pointues et elle me serrait vraiment fermement et cela a pris une longue priode pour passer le verdict parce qu'il y avait beaucoup dactes d'accusation et quand cela a t fini, ma main tait tout en sang et je ne l'avait pas mme senti. Et c'tait si puissant dtre enfin cru.
POWYS : Mais ce nest pas tout le monde qui les a crus, mme aprs qu'il ait t reconnu coupable par un jury des 17 actes d'accusation. Deux douzaine de membres de la Salle du Royaume sont venus l'audition de la sentence. Ils ont tous sembl donner des dclarations positives sur Paul Berry.
ZELLER : Il avait dj t reconnu coupable et ils ont trouv le courage dans leurs coeurs de se prsenter devant l'enfant et dire quils ny croyaient pas. Et ce qu'ils disaient, ctait quils ne croyaient pas 'enfant, ils ne croyaient pas au systme de justice, ni au juge, ni au jury, ils n'ont cru personne part eux.
HEATHER : Tout ce qu'ils disaient ctait "Cest un excellent ouvrier, j'ai travaill avec lui et Il vient toujours lheure pour travailler et il est un si bon ouvrier. " Chacun l'a dit et aussi dautres ont dit "Il a gard nos gosses des centaines de fois. Je lui laisserais mon bb-
Il est assis avec nos gosses tous les jours et il est un si bon ouvrier. " Et j'tais juste assis l mais il ntait pas en procs parce quil avait t un ouvrier ngligent.
ZELLER : je ne peux pas imaginer comment cela doit tre douloureux de ne pas se sentir cru par des anciens de sa propre communaut. Quel coup horrible un enfant cela a d tre. Honte, honte sur eux.
POWYS : Mais une autre accusation srieuse est avance contre les Tmoins de Jhovah. Dans leurs efforts de couvrir les abus, ils peuvent mme essayer de contrecarrer des enqutes de police. l'Ouest de Birmingham dans les Midlands la police a t avertie d'un assaut sexuel par un Tmoin de Jhovah sur un jeune garon. Ils ont demand aux anciens locaux leur aide.
Sergent Steve COLLEY
Ouest Midlands Police
Ils taient trs peu disposs me fournir une seule information. Cela a t une bataille avec l'glise pratiquement tout moment. Ils m'ont en ralit dit que moins que je ne leur fournisse deux tmoins de Jhovah qui avaient en ralit vu l'infraction, autant que cela les concernait pour eux l'infraction n'avaient pas eu lieu.
POWYS : le garon tait Simon Brady. Il avait juste 9 ans quand il a t abus par un membre de sa Salle du Royaume. Il a estim ne pouvoir le dire personne.
Simon BRADY
On vous apprend que si vous allez voir les anciens, si vous voulez tre crus ou vous avez une plainte propos de quelqu'un, alors il ne doit pas y avoir que vous, il y doit avoir deux personnes. Il y doit avoir plus d'un tmoin. Essentiellement. Qu'est-ce que je peux dire ? Ils veulent plus d'un tmoin, vous savez .. chaque fois je suis parti de chez eux, Vous savez .. ils ne m'auraient pas cru. La dclaration de Simon Andrew Brady, qui a maintenant 18 ans.
Dclaration la police
BRADY : je me rappelle qu'un des frres de la congrgation, un homme connu de moi comme Jaswant Petty a commenc a prendre un intrt en moi. J'avais 8 ou 9 ans l'poque.
POWYS : les parents de Simon Brady taient en divorce. Jaswant Petty a offert son aide, le prendre des mains de sa mre.
BRADY : Il me prennait pour aller aux runions, il me prennait de la maison de la congrgation, vous savez ... Je peux me souvenir dune occasion o il ma conduit l'appartement de sa soeur tandis qu'elle tait en vacances. Il a dit que nous entrerions et nous vrifierions l'appartement de sa soeur et l il a sexuellement abus de moi.
POWYS : qu'a-t-il fait ?
BRADY : Ctait trs dur pour tre honnte avec vous, c'tait svre. Mme maintenant, penser cela, je ne le peux pas .. vous savez.. Cela fait mal maintenant den parler pour tre honnte avec vous et je l'ai fait une fois dj. Je trouve trs Dur den parler dsormais.
(La Dclaration continue) Il m'a laiss la maison. Jai pens aller la salle de bains et me nettoyer fond avec du Dettol parce que je me suis senti sale parce qui tait arriv.
POWYS : Pendant des annes il na dit rien, ayant peur que les anciens ne le croient pas. Quand il s'est finalement prononc, son instinct qui lui avait dict sa conduite neuf ans a prouv tre juste.
BRADY : Ce n'tait pas assez pour quils me croient. Ont-ils voulu me croire ?
Ils n'ont pas voulu me croire. Ils n'ont pas t ouverts et je pense qu'ils avaient dj prpar leur esprit avant mme qu'ils ne soient arrivs chez moi.
POWYS : la police l'a cru et ils ont trouv un deuxime garon qui avait t abus par Petty.
Mais ce qui est arriv ensuite leur a caus un srieux souci. Un ancien est venu voir le pre de la victime, traitant lenfant de menteur. Le pre s'est plaint la police qui a dconseill l'ancien de sapprocher de la famille de la victime. Sa justification tait que en tant quancien il avait le droit d'examiner le cas pour lui.
COLLEY : c'tait son devoir d'valuer les preuves avant laffaire en justice. Je lui ai conseill que si cette sorte de comportement continuait, ensuite si une accusation contre lui tait formellement faite, je devais le mettre en examen pour infraction et tentative de pervertion de la justice et de tentative dintimidation de tmoin. La conversation sest un peu chauffe vers la fin mais videmment ctait un devoir pour moi de protger mes plaignants
et tmoins. Je me suis assur et jai fait clairement comprendre que jtais prpar protger et prendre des actions c'est--dire arrter les contrevenants.
POWYS : Birmingham, comme dans le New Hampshire, les anciens ont soutenu l'accus. Mme aprs que Petty ait t reconnu coupable et condamn cinq annes de prison ils n'ont pas hsit. la runion suivante de la Salle du Royaume les anciens se sont assurs que la congrgation savaient leur avis.
BRADY : Il y en a un qui a dclar (McGivon?) "En tant que Collge des Anciens ce qui inclut chaque anciens de Rubery- Nous estimons essentiellement que cet homme est innocent, nous croyons qu'il est innocent et le Bethel nous a Inform quils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour aider cet homme ".
COLLEY : j'ai alors fait mon devoir de contacter l'quipe du Service Lgal du Bethel Londres et exprimer en mon nom mon inquitude du manque de coopration que j'avais eue du commencement la fin de cette enqute.
POWYS : Sous la pression de la police, les anciens ont fait des excuses et ont t rtrograds quoique non mis la porte. Le quartier gnral de Londres, le Bethel, a refus de discuter sur ce cas spcifique. Ils ont dit que c'tait parce que les ans devaient respecter la confidentialit des victimes. Mais les victimes ont voulu des rponses. Nous avons de nouveau demand une Interview avec leur porte-parole, Paul Gillies. Quand il a refus nous lui avons tlphon, lui a dit que nous enregistrions et nous avons pos une simple question. Dit-on aux anciens daller la police face des allgations d'abus, oui ou non ?
PAUL GILLIES : (conversation tlphonique) les directives pour les anciens est : si vous obtenez une allgation simple d'un enfant ou si l'abus vient vos oreilles, tlphonez ce bureau.
POWYS : Pourquoi tlphonez ce bureau ? Pourquoi ne pas tlphoner votre commissariat de police local ?
GILLIES : Bien, vous voyez que la premire chose est que nous devons nous assurer de la protection de l'enfant, qui est notre premire priorit.
POWYS : Est ce la protection de l'enfant qui vous interesse, n'est pas la protection de l'glise qui vient directement votre esprit ?
GILLIES : c'est la protection de l'enfant. Nous avons une politique de protection des enfants.
POWYS : cela a t une longue conversation et nous avons demand s'il serait prpar pour rpondre aux mmes questions devant les Camras. Il a refus. Donc nous sommes retourns en Amrique et une assemble de district des Tmoins de Jhovah Tulsa.
On nous avait dit que nous trouverions un membre du Collge Central cet endroit. Ted Jarrett est un des hommes responsables de la politique de protection des enfants de l'glise. Pendant plus de deux mois nous leur avons demand un interview. Nous voulions des rponses quelques questions simples. Pourquoi tiennent-ils une base de donnes secrtes de Pdophiles souponnes ? Pourquoi ils n'annoncent pas toutes les allgations d'abus la police ? Pourquoi renvoient-ils les Enfants dans les bras de leur abuseurs ? Ils ont refus de nous parler. Mais ici enfin nous avions notre chance.
M. Jarrett, parlez-moi de la base de donnes. Comment justifiez-vous de tenir une liste des gens, des hommes qui dans plusieurs affaires ont avou leur pdophilie, mais vous ne les avez pas dnoncs l'autorit. Quelle justification avez-vous pour tenir cette liste ?
JARRETT : Vous savez, vous tes de la Grande-Bretagne. Vous avez une loi de vie prive. Vous avez une directive de lUnion europenne. Que vous observez, n'est-ce pas ?
POWYS : Ainsi quand des allgations d'abus sont faites, cest bien de les garder secrtes ?
JARRETT : je pense que l'on vous a rpondu. On a rpondu cette question strictement votre satisfaction.
POWYS : pouvez-vous y rpondre maintenant ?
JARRETT : je ne vais pas me rpter. Je vous dirai juste exactement et vous le verrez par crit. Tout est crit. Vous savez que la Bible dit "nallez pas au-del des choses qui sont crites." Nous n'allons pas au-del des choses qui sont crites.
POWYS : Et c'tait cela. Sans doute aucune arrire pense. Juste une croyance simpliste que Jhovah sen chargera, une croyance pour laquel d'autres, plus jeunes et plus vulnrables, continuent payer le prix.
BOWEN : Ils vivent dans le dmenti, le dmenti de ce qu'arrive leurs enfants et ce n'est pas une question .. vous voyez s'ils acceptaient cel, alors ils accepteraient qu'il y ait un problme. Ainsi plutt qu'admettent qu'il y a un problme, ils laisseront juste des enfants continuer et continuer tre agresss sans rien faire du tout.
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Edited by - chasson on 16 July 2002 10:38:53