Finkelstein,
.....and you've shown that you have nothing to say or discuss because the information that you have provided has been refuted so many times.
Je pense qu’il réside, entre nous, un malentendu ou un problème de compréhension inhérent à une mauvaise traduction de mes commentaires en français.
Pour éviter toute méprise, je réitère à nouveau mes propos.
Compte tenu des recherches actuelles sur le sujet, je déclare, comme vous, que Charles T. Russell n’était pas un Franc-maçon appartenant à une Grande Loge régulière. Egalement, je pense qu’il est raisonnable d’être pondéré et prudent sur ce thème:
- La fraternité maçonnique et les historiens n'ont pas révélé l'inscription de C.T. Russell dans une nomenclature d'un tableau de loge
- Nous n’avons pas d’aveu explicite de son initiation
- Nous ne trouvons pas dans les ouvrages maçonniques le nom de C.T. Russell présenté comme un « Frère »
- Il n’existe pas de preuves factuelles et explicites prouvant que C.T. Russell a réalisé des discours dans des loges maçonniques (Lieu sacré où se tiennent les rencontres maçonniques, appelées tenues) dans le cadre de tenue « solennelle » ou « d’obligation » (Réunion réservé uniquement aux Franc-maçons), de tenue de Comité (Réunion réservé uniquement aux Franc-maçons), et de Tenue blanche « ouverte » (Réunion ouverte au public et en présence d’un orateur Franc-maçon). En revanche, il adressa plusieurs sermons dans des espaces, type auditoriums, qui s’insèrent dans des temples maçonniques.
- Les utilisations multiples de symboles maçonniques dans les ouvrages de C.T. Russell ne prouvent pas, à eux seuls, son adhésion à cette fraternité. Pour autant, l’appropriation d’emblèmes issus du mouvement maçonnique, témoigne manifestement que le pasteur Russell éprouvait une profonde sympathie pour cette société ésotérique.
Néanmoins, je dépeins C.T. Russell comme un « Franc-maçon sans tablier » et un « Maçon de l’Ordre Libre et Accepté de la Commanderie du Seigneur Jésus-Christ. »
Les expressions « Franc-maçon (Frère ou Maçon) sans tablier » ou « Franc-maçon du dehors » sont parfois utilisées par les historiens spécialisés dans ce courant de pensée pour désigner une personne qui partage les valeurs ou principes de la franc-maçonnerie, « marquant ainsi que ce n’est pas l’initiation qui le fait le maçon mais ses actes mis en conformité avec un état d’esprit » (LORENZI Marie et GIRAUDON Maxime, L’éternel Apprenti ou l’intelligence des mystères - Aux sources historiques et culturelles du REAA: Etude des rituels maçonniques au premier degré, Paris: éditions Dervy, 2016). Par exemple, Ludwig van Beethoven (1770-1827) et Napoléon Ier (1769-1821) sont souvent désignés par des érudits comme étant des « maçons sans tabliers ».
Dans vos commentaires, vous n’avez pas réfuté de façon convaincante et argumenté cette idée.
Par ailleurs, les pensées que je développe, dans ce forum, sont le fruit d’une réflexion exigeante de la réalité historique avec ses nuances et parfois toutes ses ambiguïtés. Celles-ci sont systématiquement étayées de références (Sources souvent originales ou primaires). J’attends de vous, si j’ose espérer, la même rigueur intellectuelle exempte d’insultes verbales.